il faudra panser nos plaies
avec de la colle folle
(Anne-Martine Parent, « Il faudra bien un jour apprendre à s’embrasser », Françoise Stéréo)
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Bientôt la pleine lune, nos plaies rouvertes comme des gueules de loup, et la douceur blanche qui entre en nous comme une pierre de lune glissée dans sa micropoche de jeans.
Cette pleine lune en sera une de relations, semble-t-il.
Je cherche ma colle dans toutes les boites à moitié faites qui jonchent le plancher de ma chambre. Pour l’instant, je n’ai que du papier collant. Ça ira : fais ce que peux, advienne ce qui doit.