9 juin 2017

What a thing, to have a comfort zone.

(Erin Wunker, Notes from a Feminist Killjoy)

 

***

 

Je suis reconnaissante d’avoir mes havres de paix – de solitude ou d’amitié – dans des villes comme Ôsaka, Paris, Sarajevo, Montréal. De pouvoir prendre un verre de vin au bar et écrire sans accostage brutal. Puis de rentrer à pied le soir, le profil bas tout de même, mais en un seul morceau.

À force de travailler à l’expansion de ma zone de confort, j’oublie de reconnaitre la base, ma base serrée contre mon corps comme un vêtement si bien taillé que je ne suis jamais consciente de le porter. Sans elle, comment aurais-je pu apprendre à tisser?

Avant même de poser le pied dans une ville, mon ventre y est déjà, avec ses souvenirs, ses peurs et ses confiances noué.e.s comme des doigts.

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