11 juin 2017

Va où tu te sens le mieux. C’est ce qu’il faut faire. C’est comme ça depuis toujours. On ment si on dit le contraire.

(Miljenko Jergović)

 

***

 

Parfois j’ai l’impression que la vie n’est qu’une quête perpétuelle de l’endroit où on se trouve bien. Que chaque endroit n’est parfait qu’en projection, comme cette chaise Adirondack, qui s’avère finalement donner sur le stationnement au lieu de sur le lac, et d’où je peine à taper quelques mots, attaquée par les brulots.

Heureusement, il n’y a pas que la tête qui décide où on appartient; le creux du torse aussi lance ses signaux, subtils comme les battements de vos cœurs… jusqu’à ce qu’ils deviennent ostentatoires comme les miens. Ainsi, c’est lorsqu’on est éreintée par le rhume lors d’un souper à Tadoussac, la tête pleine du prochain départ vers Sarajevo, que le bonheur frappe, laissant une micromarque rouge sur la peau :

Tu es là.

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