Suppose que tu n’existes pas, et sois libre.
(Omar Khayyam)
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Ce matin j’entre dans la vie comme dans un jeu. C’est plus simple quand on est en voyage – le voyage n’est-il pas après tout qu’un grand jeu? Ailleurs le je est une silhouette portant un point d’interrogation, l’occasion de toutes sortes de constructions et déconstructions… dont on n’est que rarement maitre.sse.
Plutôt que de sentir la lourdeur de cette autre assignation imposée, assignation à un cadre différent de celui auquel on me cloue dans mon pays d’origine, je préfère voir l’étendue vertigineuse des possibilités : qu’est-ce que je ferais si je n’étais pas moi?
En d’autres mots, qu’est-ce qui est à faire ici?