[…] et tu t’exerces maintenant à penser non pour rapiécer ton cœur, tu penses non, tu cries non.
(Louise Dupré)
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C’est pourtant un matin de oui, un de ces réveils où le corps se déroule par vagues, dans une fraicheur d’esprit qui vient après la bénéfique averse.
Mais comme la longue coupure sur mon thorax vient avec ses microadhérences – couper puis coller -, oui et non se produisent presque simultanément, ou plutôt l’un tout de suite après l’autre, lequel est perçu comme une agression.
Dire oui violente le corps et tous ses fonctionnements figés. Le corps crée son équilibre. Croyons-le, crions-le, maintenant.