19 juillet 2017

à chacun de mes sourires
quelque chose de l’ordre de l’univers
achoppe et crève

(Chloé Savoie-Bernard, « Dans l’after du Salon du livre », Françoise Stéréo)

 

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Chaque matin se ressemble, mais la journée me réserve toujours une histoire que je ne connais pas. La façade s’effrite, Fasada se obrušava, parfois pour vrai, et je ne sais pas avant d’en avoir des morceaux dans mon assiette ce que le plâtre et le béton me cachaient.

Je me demande ce qui des murs bâtis achoppe et crève quand je choisis de regarder le matin en face, avec le sourire de celle qui sait que oui, toutes sortes de choses peuvent tomber du ciel, des douces comme des râpeuses, mais qu’au final elles formeront des constellations à nos pieds, dans la pelouse.