[…] migration is the genuine human condition, in this world.
(Dževad Karahasan)
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Bouger quand mes jambes en ressentent le besoin, quand mon cœur appelle – d’un appel à la prière de 13 h qui fait ouvrir les yeux doucement dans le sommeil, dans le sourire. Me déposer quand il le faut, confinée dans un avion ou étendue sur le lit pendant quatorze heures. En marche, assise ou couchée, je suis avant tout ici pour écouter ces pensées qui me traversent, de bas en haut ou de haut en bas sur l’échelle du corps.
Dans le luxe des vacances, loin de la rentrée, alors même que la première marche de mon échelle s’est estompée dans les nuages, je prends conscience de ce que je suis venue faire : trouver ma liberté pour voir si j’y suis.