[…] each time I steal
toward rites I do not know, waiting for the lost
ingredient, as if salt or money or even lust
would keep us calm and prove us whole at last.
(Anne Sexton)
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Ce désir de thé pour apaiser les vagues anarchiques dans ma tête qui se transforme en désir de chocolat pour calmer mes papilles inquiètes qui se transforme en désir de dormir pour reposer tous mes mécanismes qui se détraquent malgré mon ficelage…
Les désirs sont-ils mieux comblés lorsque je n’ai pas le temps de les combler? C’est-à-dire, lorsque ma vie est une tension aux épaules, que je me sens suspendue à un cintre au lieu de sur un pont duquel les vues s’écoulent tranquilles, les rites ont-ils meilleur gout? J’espère que non, et je souhaite m’habituer, enfin, à me sentir entière.