21 septembre 2017

our hearts beating
their many reveries of nothingness,

(Jonathan Simons, Songs of Waking)

 

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Nos cœurs font partie d’un mobile de verre, d’un jeu de son et lumière dont ils ne connaissent pas l’ampleur individuellement; nous n’avons pas tou.te.s la chance d’avoir un hautparleur posé contre notre sein, tout contre.

Parfois la discussion remue les cartes, interrompt les donnes, et rebelote : nos poitrines se battent, créant la rêverie collective d’un mouvement plus long et plus large que l’espace entre boum et boum, dup et dup. Sous un ciel aux cartographies erratiques, nous ouvrons les bras et entendons, une fois l’un.e sur l’autre, que nos rêves de grandeur sont aussi ceux d’un grand rien.