Drink your tea.
(Thich Nhat Hahn)
***
Les dizaines d’heures passent comme les semaines : le moteur saute parfois, les pneus sentent le brulé, mais on prend un lacet après l’autre, et on finit par arriver à une ville qui nous reconnait avec nos gueules affamées de ćevapi, assoiffées de thé turc et de pas qui coulent sur les dalles.
Ne pas penser que cette soirée ne se reproduira pas. Ne pas penser qu’il ne faut pas penser. À partir de demain, les réponses se retrouveront dans les livres, à nouveau. À partir de demain, juste bois ton thé. Non, à partir de ce soir. Comme d’habitude.