our hearts beating
their many reveries of nothingness,
(Jonathan Simons, Songs of Waking)
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C’est quand je ramène trop de bagage à la maison, que les coutures de mon sac sont aussi étirés que mes psoas que j’ai mes plus grands rêves de rien. Mon cœur est aussi léger qu’un avion en vol, et j’aimerais que ce qui est accroché à ses ailes le soit aussi, une džezva moins lourde que le métal qui la constitue, une tasse moins lourde que le pétrole qui la leste.
Nos cœurs battent au son des trainées d’encre blanche, des calligraphies des sultans qui nous ont précédé, et ce blanc sur fond pourpre est le rien que l’on écrit ensemble quand nos rêveries s’alignent – une de jour, une de nuit.