– You’re just a woman. What can you do?
– I can do everything.
(Basanti répond à une amie dans A River Called Titas de Ritwik Ghatak)
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Je peux toujours tout faire lorsqu’un homme prend ma main pour me tirer hors de mes plans, qu’il écrase un peu mes doigts dans la porte d’un pays mais que ça ne saigne pas, je suis trop solide dans mon corps de chambranle. Je choisis de continuer à collectionner les motifs, fleurs coupées au soleil et verres à thé au coucher, à récupérer le monoï qu’on avait mis sur ma peau, à la petite cuillère – kaşık, kašika.
Je suis juste une femme, oui, je suis juste humaine, je trouve toujours les bons mots après coup, trop tard, au fond du pot de miel.