3 novembre 2017

[…] the sense of freedom at such a little table in a crowded place, as if the confines allowed for the freedom, like a poem.

(Susan Harlan)

 

***

 

C’est le contraste qui est à la base de la respiration. Ouvrir, fermer : mes poumons épousent un dégradé infini de couleurs et de température; n’en gardent qu’un échantillon, celui qui concorde le mieux avec mes formes, tel un oreiller chéri; puis rejettent le trop-grand, pas sans l’avoir teinté de ma saveur.

Après la table à café, la bruine large; après la bruine, les trois cloisons du kiosque, comme les trois parois de la coupe Marie-Antoinette. Les trois parois du poème, et les bullent s’échappent librement : je ne suis pas qu’une femme-récipient.

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