Suppose que tu n’existes pas, et sois libre.
(Omar Khayyam)
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Cette phrase a habité chaque instant de mon şekerleme, ma sieste-confiserie du vendredi : quand j’oublie que j’existe, et cela inclut la constellation de routes achalandées de problèmes que je transporte autour de ma tête, je suis libre. J’ai la possibilité de creuser de nouveaux tunnels connectant une de mes villes à une autre, mais j’ai surtout la possibilité que ces tunnels se creusent tout seuls pendant mon sommeil.
Je suppose qu’Aimée n’existe pas et qu’il n’y a que l’amour qui existe. Aucun Nom : que des noms. Et un vent rempli de poussière qui sucre nos peaux.