Mais chaque pas donne une raison de respirer.
(Joël Pourbaix, Quelle mémoire plisse leur visage)
***
Chaque jour apporte son lot de délices, chaque pas son lot de bouchées. Hier j’écrivais que je ne prenais rien, que j’effaçais tout; aujourd’hui je respire, et respirer ne me vide ni ne me remplit au final. Respirer m’équilibre.
C’est le désir d’avancer qui demande à mon corps d’inspirer; et l’inspiration me pousse en avant, dans les côtes-gouttières sous la pluie ou dans les türk filmleri non sous-titrés, comme un poisson qui se laisse porter la bouche ouverte. Je prends l’eau, je prends l’air, puis je recommence.