Ce qu’on sait n’est pas à soi.
(Marcel Proust)
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Quand je porte à ma bouche un lokum, ou rahat lokum, un pötikare de confort qui adoucit les pointes des poinsettias, je sens la vérité se dissoudre en moi doucement. C’est dans le mélange que tient la vérité, me chantent les disques de ma colonne qui s’étire enfin. C’est qu’il n’y a pas plus doux que l’amour, cette caresse que l’on prend au passage et qu’on apprend à laisser, à laisser fleurir dans un pot au coin d’une pièce pour illuminer son cœur.
L’amour ne m’appartient plus, ne m’a jamais appartenu; pourtant, je le sais.