11 janvier 2018

[…] Je
Suis content de savoir que j’ai une fin.

(Mario Cholette, « Poème lent », dans Exit no 89)

 

***

 

Ma fin est la même que celle de mes obstacles. Ganesh me lance un clin d’œil alors que j’essaie de faire tourner ma clé dans la serrure mal embouchée, comme chaque soir : il me semble que ma maison est mésadaptée, que le monde a pour but ultime que ça grince, que ça couine, que ça barète et m’emporte avec lui

la porte s’ouvre, et moi avec elle. Il y avait un éléphant dans la pièce, un secret de porcelaine pour m’accueillir : tu es chez toi, même dans ce trou de serrure.

Fin.