Le jour commence
tout au fond d’un autre jour
(Isabelle Forest, L’amour ses couteaux)
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Déjà la semaine recommence, dans les vapeurs de cauchemar et de feu de matériaux de construction, et je m’attèle déjà l’épaule à la tâche, les tympans à la « pop! », je revisite mon passé récent mais cette fois en metrobüs et je lève rarement les yeux.
Ya bu işler ne, c’est quoi encore ces affaires-là et je ne comprends plus ma vie s’il n’y a pas de terme clair entre – ou devant – mes pattes. Si au moins le jour finissait lui aussi tout au fond d’un autre jour, je saurais à quoi m’attendre. Pour l’instant il n’y a qu’à me lever et à recommencer, avec l’assurance d’un été qui ferme le mois de janvier.