9 février 2018

Il ne s’agit pas de parler
ni non plus de se taire
il s’agit d’ouvrir quelque chose
entre la parole et le silence.

(Roberto Juarroz, cité par P. Lambda, Ailleurs si j’y vole)

 

***

 

Depuis deux jours mon sens du sucré ne veut plus coopérer. Pourtant il me semble dire tout ce que j’ai à dire et gouter tout ce que j’ai envie de gouter, d’embrasser même. Désormais je sais que la douceur de la vie n’est pas sucre, mais bien umami, que je détecte toujours et qui me donne de l’allant autant pour danser le bhangra que pour courir après l’otobüs.

Mon Kamairicha ouvre quelque chose ce matin entre la parole et le silence : une vague de saveur qui me saisit encore et encore, et l’envie qu’elle reste loin du poème, dans l’espace vague d’un long trajet en métro.

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