[…] les ravins
qui ont tout à m’apprendre.
(Hélène Dorion, Comme résonne la vie)
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Au bout de mes bottes, le vide. Une collection d’espace(s) en forme de spirale – et si la spirale, c’était une forme particulière de vide au lieu d’être une ligne? Ce serait rassurant : j’aurais ainsi moins l’impression de devoir suivre une trajectoire préétablie que celle de pouvoir caser tout ce que je veux pour combler les trous. Et je veux colorier ma vie, pas seulement la décalquer.
Parce que mes ravins / ont tout à m’apprendre : ce n’est pas parce que je tombe que je choisis d’être prudente. Parfois, la chute me permet de comprendre que je veux recommencer. Sağlığınıza!