14 mars 2018

Viviane constate qu’elle sait fort bien décrypter le réel et que c’est là sa force.

(Yolande Villemaire, Le rose des temps)

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Une pensée me vient droite comme un fil alors que le teleferik me balance au-dessus du parc de Maçka (le parc des chats bosniens?) : je n’utilise pas mon coeur à 100 % de son potentiel.

Je m’enferme dans des boucles, refusant de sortir déjà de ma nacelle parce que j’ai oublié d’y être complètement lorsque c’était le temps. Je m’enferme sur un banc avec une étudiante qui parle elle aussi au téléphone. Il y a la plongée pourtant, et ce voyage qui m’obsède depuis le verre d’öküzgözü d’hier. J’ai les yeux doux du boeuf ou de l’ânesse, et désormais je m’en servirai pour décrypter le réel.