21 mars 2018

Any plan we made was betrayed by the symmetry. We do not fill in, we complete the world.

(Pavlos Nikolakopoulos, Eğik/Oblique)

***

Et le monde nous complète, ai-je envie d’ajouter. Orhan Pamuk a agencé les objets de son Musée de l’innocence pour que l’histoire de Kemal prenne des dimensions tangibles pour nous, visiteur.se.s; oui, il a pensé à nous, mais tout bon écrivain qu’il soit, il n’a pas pu penser comme le monde pense à nous : il est allé où il devait, et chaque décision qu’il a prise a touché (ou touchera) l’un.e d’entre nous d’une manière inédite et incomprise.

Nous attendons / la symétrie mais il n’y en a pas, il n’y a pas non plus de réciprocité parfaite, que des chaines auxquelles ou dans lesquelles on s’accroche. En attendant (que le monde nous donne pour donner), c’est nous-mêmes que nous trahissons.

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