il y a quelque chose
que je n’arrive pas
à traduire dans la bonne langue
(Daphné B., Bluetiful)
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Les mois s’écoulent dans ma gorge et de mes yeux allergiques, et sans notion de fin à l’aventure, mon corps hésite entre deux processus contraires, la fonte et la solidification. De plus en plus souvent, heureusement, il opte pour l’état liquide, celui du jell-o pas pris qui croyait prendre, mais non.
Dans des moments de thé comme ce matin, par contre, matins où s’ouvrent des fenêtres de voyages dans ce qu’on pensait qui en était un, où s’entend votre langue et où se boit le thé sans besoin de préciser sa couleur, je ne me sens même pas eau : je me sens sublimer.