Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une
(Raphaëlle Giordano)
***
Chaque vie renferme ses propres stress; chacune a ses poings plus ou moins serrés, plus ou moins remplis de lignes tracées par nous mais sans nous. Les mains de tou.te.s ici vont d’un verre de thé à la barre dans l’otobüs sans passer par les mêmes chemins : ici par les cheveux ou le klavye, là par le moulinet ou les moules farcies, là encore par la cigarette et la fourrure du chat.
Il y a une mémoire ancestrale du toucher qui me pousse à poser la main ici ou là (ou là-bas, plutôt). Pourquoi son cou plutôt qu’un autre? Si c’est écrit dans les lignes de ma paume, alors que j’en comprenne la nécessité de l’abandon… autant que celle de la construction.