23 avril 2018

and the way
the moon folds the night
keeping page

(@beezknez)

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À Çamlıca Tepesi comme à Yoros Kalesi, aujourd’hui était le bayram de la recherche de la plus belle vue. Toujours une poussière, une branche d’arbre entravait ma vue ou mes bronches, toujours une mèche ou un pli dans le front; je baisse le bras et l’appareil dans un arc de cercle, et voilà que le château apparait, centré et souverain, édifice chambranlant de mes mots turcs colmatés avec du japonais.

La fatigue me fait oublier de me tenir droite, poitrine (rose…) ouverte au soleil ou à la lune. Elle me fait voir que la beauté du moment n’est pas souvent foudroyante : en fait, dans mon corps elle s’accumulera par petites décharges lorsque j’y repenserai – et ce sera facile puisque j’aurai gardé la page.