Nous étions le 14 février et j’étais sur le point d’offrir mon coeur à une tasse de café parfaite.
(Patti Smith, M Train)
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Je ressens sur toute la longueur de mes jambes le pincement aux cordes de la musique que j’ai trop jouée, celle de l’amour… ou plutôt du manque d’amour. Dans ces airs, mon coeur est une tasse vidée plutôt qu’une porcelaine gorgée de café parfait. Dans ces airs, l’absence de mesaj est perçue comme un gouffre plutôt que comme un surplus de temps. Pourtant, si on la retourne…
Et je retourne regarder dans le miroir la nouvelle définition (étendue) de mes cuisses. Et je me dis que même si l’eau regorge de requins, il s’y trouve aussi du saumon à fumer et des moules à remplir de riz – autant d’occasions de m’aimer.