Cette année, la pierre du souvenir, il faut croire, était plus lourde que d’habitude.
(さみろた、@MAntipyrine)
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La fin du mois, la fin d’un cycle, la fin d’une année. C’est toujours là que la pierre du souvenir s’alourdit soudainement alors qu’on portait bien l’air jusqu’à maintenant. Mais est-ce cette même agate avec laquelle je dormais, cette même chrysocolle que je portais dans ma poche de şort qui est revenue se loger (se lover comme moi sur un chat…) dans mon ventre? Ou ne serait-ce pas plutôt cette magnétite toute neuve qui n’attend que je la polisse?
Le temps m’apporte des fragments de ciel si j’y mets du mien. Du ciel ou du temps, de mien? Difficile à dire. Mais je penche vers les deux.