[…] tu as dit : « On est seul. » J’ai répondu : « C’est vrai, mais parfois on croit qu’on ne l’est pas. »
(Christine Angot, Un amour impossible)
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Si tu exploses en poussière d’étoile, dis-le-moi avant pour que je me colle sur toi. Puis nos morceaux seuls retombent lentement dans la distance, prenant au passage les parfums d’autres mauves astraux; les étoiles se reposent les bras.
Inévitablement, la lune fait son travail d’agglomération : nous voilà à nouveau miettes de la même masse, aussi lourde qu’une assiette d’izgara köfte. Et je sais qu’à observer sa seule réflexion, je ne comprendrai jamais l’univers.