Senin küçük bir elvedan böyle büyük bir aşkı bitirebilir mi? Ne sanıyorsun
Bazen bir kaldırım taşı bazen bir sokak çalgicisi
Yani sen İstanbul’sun
(Gökhan Türkmen, Sen İstanbul’sun)
Ton petit adieu de la main peut-il mettre fin à un amour grand comme ça? Qu’est-ce que tu en penses
Parfois une pierre de trottoir parfois un musicien de rue
En fait, tu es Istanbul
(trad. libre et imparfaite)
***
On me demande ce que je vais faire, et je déteste ça. Je déteste l’arrogance qui nous fait décider que les choses se passeront ainsi, dans l’ordre, tellement que j’en viens même à détester l’espérance, parfois. Pourquoi? Parce que je suis une dalle de trottoir remplie de cette même pierre, de mon rêve cimenté qui a oublié de suivre le musicien de rue.
Pourtant, si je dois être Istanbul, il faut que j’en sois toutes les formes, toutes les duretés. Que j’épouse enfin ton adieu de la main, que je passe enfin à planifier (dans) le vide. Et un soir mon amour ira au bon endroit, feu de nature embrassant même son insolence.