Il y aura une dernière journée parfaite
(William Letford, « La fusion s’élargit », Exit no 83, trad. Jonathan Lamy)
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Les première journée de, les dernière journée de s’entrelacent comme des corps en rappel. Après la musique, ce sont les sons de la ville qui se lève(nt), quand ce n’est pas ma propre voix : pardon, inmek istiyorum. Je veux sortir, oui, mais sortir implique déjà une entrée ailleurs, même s’il s’agit de la rue, cet espace où les particules de mon avenir s’entrechoquent avec celles des autres.
S’il y a une attente que je choisis de conserver, c’est celle d’être surprise. De voir que le 31 du mois s’est déplié et replié très vite pendant la nuit; d’avoir déjà un couloir intérieur où les choses résonnent et se disent; de me réveiller le matin avec la peau vibrant encore de la musique, de la müzik de la dernière journée.